Depuis son plus jeune âge, Paban Das Baul est adulé au Bengale pour la beauté de son timbre de voix suave, son génie d’improvisations en tant que percussionniste, sa manière d’entraîner avec lui son public dans une sorte de transe chamanique et pour la grâce de sa danse.

Paban Das
Baul et son épouse Mimlu Sen
© photo Patrick Le Gac
En perpétuelle quête de recherche musicale, Paban fabrique
lui même les différents instruments qu’il pratique.
Du dubki petit tambourin joué traditionnellement par les
fakirs, au khamak dont le nom d’origine veut dire
« vague de joie », en passant par le dotora
(sorte de luth à cinq cordes) et une multitudes
d’autres percussions traditionnelles, Paban est un
multi instrumentiste hors du commun.
Depuis quelques années, Paban navigue entre sa terre
d’origine et la France où il s’est installé,
composant et travaillant aux côtés de Mimlu Sen, sa
compagne, avec des musiciens du monde entier. Il a
notamment travaillé avec le Cheick Tidiane Seck du Mali,
avec lequel il a su donner une dimension plus africaine.
C’est paradoxalement avec un album de
« world-fusion », Real Sugar paru chez Real World
que Paban Das Baul a imposé l’intérêt des médias et
du public sur la musique folklorique du Bengale et le monde
des Bauls.